À trois mois du premier tour des municipales, Grégory Doucet, le maire écologiste de Lyon, a récemment mis en lumière ses premières initiatives en vue des élections. Après avoir gagné en 2020 grâce à une forte mobilisation autour des enjeux environnementaux, l'élu souhaite faire de Lyon une ville où il fait bon vivre, déclarant qu’il veut « faciliter les aspects essentiels de la vie quotidienne ».
Ses propositions incluent l'encadrement des loyers, accompagné de la création d'une « garantie universelle municipale des loyers » et d'une « assurance habitation municipale ». En matière de sécurité, un axe fréquemment critiqué durant son mandat, il envisage d'implanter « des postes de police municipale mobiles » et de renforcer les patrouilles à pied.
Sur le volet des transports, après avoir augmenté les tarifs de stationnement, il propose d'offrir 10 tickets annuels aux Lyonnais pour visiter leurs proches. D'autres mesures incluent l'ouverture de 10 maisons de santé et la création d'une mutuelle municipale, ainsi qu’une journée d’accueil pour les enfants tous les mercredis.
Les retours sur son plan ne se font pas attendre. Le camp de Jean-Michel Aulas, concurrent acharné, dénonce rapidement ces mesures, les qualifiant de « pansements sur des fractures qu’il a lui-même créées ». Le mouvement Cœur Lyonnais souligne le décalage entre les promesses de Doucet et les actions passées, affirmant que « la crédibilité du maire est en question ».
Malgré ces critiques, Doucet, en tandem avec Bruno Bernard, le président de la métropole, semble déterminé à donner un nouveau souffle à sa campagne. La dynamique entourant les municipales pourrait bien influencer les échanges et les choix des électeurs lors de ce scrutin attendu. Des experts politiques notent que ces mesures, bien que tardives, répondent à une nécessité pressante de renouveler le lien entre l'administration et la population lyonnaise.







