Ce vendredi, la ville de Menton a vibré au rythme de la visite de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République. En dédicace de son livre Journal d’un prisonnier, il était entouré de son fils Louis Sarkozy, qui se prépare à briller aux prochaines élections municipales.
Après avoir effectué des escales à Paris, Marseille et Cannes, Nicolas Sarkozy a choisi Menton, une ville qui lui est chère, pour cet événement où la politique semblait mettre sur pause le temps d’un après-midi. «C’était un moment familial», a affirmé Louis Sarkozy, soulignant l’importance de sa famille en cette période.
Les habitants de Menton, nombreux à avoir fait le déplacement, se sont alignés dès le matin pour voir l’ancien président. «Je suis ici pour lui, mais cela aide aussi son fils», a reconnu un électeur, une opinion partagée par plusieurs autres. Ces dédicaces ont rapidement pris une tournure politique, certains participants espérant voir Louis Sarkozy accéder à la mairie.
Nicolas Sarkozy, habillé d’un élégant costume, a salué chaleureusement ses admirateurs, tandis que Louis se tenait à ses côtés, fier. Ce dernier a affirmé que la campagne pour la mairie est en marche. «Il est crucial de rassembler nos électeurs», a-t-il mentionné, tout en se distanciant d'une éventuelle alliance avec le Rassemblement National, soulignant la nécessité d’unir les droites traditionnelles autour de valeurs communes.
Des personnalités locales, comme le maire actuel de Menton et d'autres membres des Républicains, étaient également présentes, marquant un soutien indéfectible envers l’héritier Sarkozy. La librairie où se tenait l’événement a vu les ventes du livre exploser, avec près de mille exemplaires écoulés dans la journée.
Dans un contexte où les élections municipales de mars approchent à grands pas, cette rencontre a permis aux deux Sarkozy de renforcer leur lien familial tout en se repositionnant sur l’échiquier politique. Le sous-titre de cette rencontre pourrait très bien être «Pour une France unie», un appel à la mobilisation pour la droite.
Finalement, enthousiaste et motivé, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de lancer un petit mot enjoué : «À Menton, faut voter Sarkozy!», résumant parfaitement l’esprit de cet après-midi alternatif entre promotion littéraire et politique.







