Le Rassemblement national (RN) a récemment annoncé son intention de soutenir la loi spéciale prévue pour financer temporairement l'État et les administrations. Sébastien Chenu, député RN du Nord, a exprimé cette position lors de son intervention sur franceinfo le 23 décembre 2025.
Adoptée lors d’un Conseil des ministres, cette loi vise à garantir le fonctionnement continu des institutions publiques face à une situation budgétaire incertaine. Chenu a affirmé : "Nous voulons que l'appareil d'État puisse continuer à fonctionner, nous n'avons jamais été pour un blocage". La situation actuelle, marquée par l'absence d'un budget clair pour l’année 2026, pose des défis majeurs pour la gestion des services publics et la continuité des politiques gouvernementales.
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large où plusieurs partis politiques se retrouvent face à un dilemme : soutenir des mesures jugées essentielles au bon fonctionnement de l'État tout en tenant compte de leurs propres idéologies. À cet égard, certains analystes, comme ceux du site Politico, soulignent que cela reflète le réflexe pragmatique du RN de ne pas contribuer à une crise institutionnelle.
Le soutien du RN à cette loi spéciale suscite des réactions diverses. Pour certains observateurs, cela montre une volonté de responsabilité politique, tandis que d'autres estiment que cette attitude marque une ambivalence idéologique. Roger Coquard, expert en sciences politiques, a noté : "C'est un équilibre délicat que le RN essaie de maintenir entre ses engagements et la nécessité pragmatique de soutenir le fonctionnement de l'État".
En somme, le vote du RN en faveur de cette loi spéciale pourrait être perçu comme une stratégie pour acquérir une légitimité politique dans un paysage parlementaire complexe, tout en préservant la continuité des services publics essentiels pour les citoyens français.







