Le 22 décembre, le conseil des ministres a adopté une loi spéciale budgétaire, permettant à la France d’éviter un éventuel shutdown à l’américaine. Cette mesure assure la continuité des services de l'État jusqu'à la reprise des discussions budgétaires prévues pour janvier 2026.
« Nous devons, dès janvier, fournir un budget à notre nation », a déclaré Emmanuel Macron, lors de la séance, selon les propos rapportés par Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement. Il a également insisté sur l'importance de respecter l'objectif fixé de 5 % de déficit tout en finançant les priorités du gouvernement.
La loi spéciale, qui sera soumise au Parlement, représente « un filet de sécurité », permettant de donner une chance à des négociations supplémentaires, a souligné le président. Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a complété en ajoutant que cette mesure sera « un service minimum qui permet de gagner du temps » pour éviter toute paralysie de l'État.
Les opinions d'économistes, comme celles de Pierre Cahuc, soulignent que ce type de manœuvre est indispensable dans un contexte économique instable. « Une telle loi est essentielle pour maintenir la confiance des investisseurs et des citoyens », a-t-il déclaré dans une interview à Le Monde.
Au moment où la France s'engage à respecter des objectifs de déficit stricts, cette loi offre une réponse pragmatique face à des incertitudes budgétaires croissantes. Comme toujours en politique, l'art de la négociation sera clé dans les semaines à venir. Plus d’informations à suivre…







