La vice-présidente du parti nationaliste Reconquête, Sarah Knafo, nourrit des ambitions pour la mairie de Paris. Interviewée sur BFM Politique, elle a révélé son intérêt pour le poste emblématique, laissant présager une décision imminente.
« Je suis en train d’étudier les programmes des différents candidats », a-t-elle ouvertement déclaré. Alors que le scrutin se déroulera les 15 et 22 mars prochains, Knafo a mentionné qu’elle donnerait une réponse définitive en janvier, soulevant ainsi l’attention sur sa potentielle candidature. « Je considérerai si les Parisiens ont le candidat qu’ils méritent. Cela m’intéresse beaucoup », a-t-elle ajouté.
Interrogée sur les inquiétudes concernant la dilution des voix à droite, Knafo a rassuré : « Si je me présente, ce ne sera pas pour nuire à la droite mais pour la faire gagner ». Cette déclaration met en exergue sa volonté de rassembler les forces de droite contre la gauche, qui contrôle la ville depuis 2001.
Selon un récent sondage Ipsos-BVA pour Le Parisien, Sarah Knafo obtiendrait environ 7 % des intentions de vote, un score comparable à celui du candidat du Rassemblement national, Thierry Mariani. Reconquête a déjà tenté de s'implanter à Paris, ayant investi un candidat lors d’une élection partielle en septembre dernier, Hilaire Bouyé, qui avait récolté près de 6 % des voix.
Cette dynamique politique est également soutenue par des observations d'experts. Jean-Luc Aubert, politologue, souligne que « la bataille pour la mairie de Paris promise de nombreux rebondissements, surtout si plusieurs candidats de droite s’affrontent ». Knafo, tout en évoquant des alliances, ne semble pas prête à assumer un rôle subordonné face à d'autres candidats de droite comme Rachida Dati : « Je n’appelle pas à une alliance, je souhaite que la gauche perde la ville », a-t-elle affirmé.
Alors que la campagne s’intensifie, le regard sera tourné vers Knafo pour voir si elle concrétisera son projet, ce qui pourrait modifier significativement le paysage électoral parisien.







