Les immatriculations de voitures neuves dans l'Union Européenne ont connu une hausse notable en novembre, marquant ainsi le cinquième mois consécutif d'augmentation. Selon les données récemment publiées par l'ACEA (Association des constructeurs européens d'automobiles), le nombre total de véhicules neufs vendus dans les 27 pays de l'UE a atteint 887 500, soit une hausse de 2,1 % par rapport à novembre 2024, après une augmentation de 5,8 % en octobre.
L’essor des véhicules hybrides, combinant moteur thermique et électrique, se révèle déterminant. Les ventes de ces véhicules ont augmenté de 14,5 % par rapport aux onze premiers mois de l'année précédente, atteignant près de 3,41 millions d'unités. L'Espagne, la France, l'Allemagne et l'Italie affichent des croissances respectives de 26 %, 24,2 %, 8,7 % et 7,9 %. Les hybrides rechargeables affichent également des résultats impressionnants, avec près de 913 000 immatriculations sur la période, représentant 9,3 % du marché des voitures neuves.
Les véhicules électriques, quant à eux, continuent de gagner du terrain, atteignant 16,9 % des ventes, en nette progression par rapport aux 13,4 % enregistrés l'an dernier. L'ACEA souligne l'importance cruciale de cette dynamique pour atteindre les objectifs de la transition énergétique. En effet, la tendance actuelle démontre un changement de paradigme dans les comportements des consommateurs européens.
Parallèlement, Volkswagen Group maintient sa position de leader sur le marché européen, ayant vendu 252 239 voitures en novembre, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l'an passé. En revanche, le constructeur Stellantis a enregistré une légère inflexion, ses ventes ayant baissé de 5,5 % en cumul sur les onze mois. En contrepartie, Renault Group a noté une hausse de 2,3 % en novembre, enregistrant un bon résultat de 103 707 unités.
Il est intéressant de noter que cette évolution vers une mobilité plus durable n'est pas seulement dictée par des considérations écologiques, mais également par des changements réglementaires. Le 16 décembre, l'Union Européenne a renoncé à imposer une transition vers le tout électrique d'ici 2035, laissant une marge de manœuvre aux fabricants pour s'adapter à cette nouvelle réalité. À cet égard, des experts comme Jean-Marc Gales soulignent que « la flexibilité des entreprises est essentielle pour répondre à la demande croissante de solutions de transport plus respectueuses de l'environnement ».







