En pleine discussion budgétaire, Sébastien Lecornu, ministre de l'Action et des Comptes publics, a récemment exhorté son équipe gouvernementale à "se plier en six" afin de rapprocher les positions des députés et des sénateurs, dont les approches divergent considérablement concernant le projet de budget de l'État. Cette demande a été relayée par Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, soulignant l'importance d'un consensus pour éviter des complications futures.
Le Conseil des ministres, qui s'est tenu le 17 décembre, n'a pas envisagé la possibilité d'adopter une "loi spéciale" pour garantir le fonctionnement de l'État sans un budget voté après le 31 décembre. Selon Maud Bregeon, l'objectif reste fermement ancré dans la volonté de permettre aux deux chambres de parvenir à un accord lors de la prochaine commission mixte paritaire, prévue pour ce vendredi. Cette période de tension est particulièrement critique, car un échec à voter le budget pourrait entraîner des conséquences notables sur le fonctionnement des services publics.
Alors que le pays se prépare à naviguer dans une période de turbulences, les discussions autour du budget de l'État se révèlent plus cruciales que jamais. D'autres sources médiatiques, comme Le Monde, rapportent également des inquiétudes similaires, mettant en évidence la complexité de l'environnement politique actuel et les effets potentiels d'un budget non voté.
À l'approche de la commission mixte, les membres du gouvernement espèrent qu'une approche collaborative permettra des avancées significatives dans le processus législatif, car le besoin d'un budget opérationnel est urgent pour le bon fonctionnement des services publics de la France.







