Dans une nouvelle virulente attaque, Donald Trump a intensifié ses critiques envers les émissions de fin de soirée, notamment ciblant Stephen Colbert, le célèbre animateur de CBS. Sur la plateforme Truth Social, il a dénoncé ce qu'il perçoit comme un traitement médiatique hostile, évoquant même la possibilité de révoquer les licences de diffusion des chaînes concernées.
Trump a qualifié Colbert de "pathétique catastrophe" et a suggéré que CBS devrait "l’achever MAINTENANT". Cette provocation survient alors que CBS a déjà annoncé la fin de The Late Show with Stephen Colbert en mai prochain, soulevant des questions de censure et de liberté d'expression parmi les critiques de l'administration.
Les récentes déclarations de Trump concernent également l'ensemble des late shows. Dans un message partagé sur les réseaux sociaux, il a affirmé que ces programmes étaient presque entièrement négatifs envers lui et ses partisans, proposant ainsi de réexaminer leurs licences de diffusion. Cette idée rappelle les menaces qu'il a souvent formulées depuis son retour au pouvoir.
Les tensions ne se limitent pas à CBS. La chaîne ABC a également été dans le collimateur de Trump, surtout après la suspension temporaire de Jimmy Kimmel pour des commentaires jugés déplacés. Une telle dynamique démontre la pression croissante sur les programmes satiriques, qui sont devenus des plateformes critiques au fil des ans.
Le climat médiatique américain est de plus en plus polarisé, et des experts comme Jean-Marc Leclerc, analyste des médias, soulignent que cette offensive de Trump reflète une stratégie plus large visant à remodeler le paysage audiovisuel en faveur des voix conservatrices. "L'attaque contre les late shows est une manière d'étouffer la critique et de redéfinir le discours public", explique-t-il.
En parallèle, la nomination de Brendan Carr à la tête de la Federal Communications Commission (FCC) par Trump pourrait également indiquer une volonté d'influencer les régulations des médias, amplifiant ainsi cette dynamique controversée. Cette situation crée des tensions au sein de l’industrie, où la satire et la critique sont essentielles pour la démocratie, selon plusieurs défenseurs de la liberté d’expression.







