À Paris, la situation devient critique alors que plusieurs élus de gauche exhortent l'État à activer le plan grand froid. Emmanuel Grégoire, député socialiste et candidat aux prochaines élections municipales, s’interroge : "Des milliers de personnes dorment dehors, que fait l'État ?".
La colère s’intensifie. Ian Brossat, sénateur de Paris et co-président du groupe communiste au Conseil de Paris, déclare sur les réseaux sociaux : "Il est inacceptable que le plan grand froid ne soit pas déclenché à Paris alors que d’autres départements, confrontés aux mêmes conditions climatiques, l'ont déjà fait". Il souligne ainsi l'absence de solutions d’hébergement pour des centaines de sans-abris.
Jacques Baudrier, adjoint à la maire de Paris, va plus loin : "Il y a urgence, n’attendez pas de compter les morts !". Sophia Chikirou, députée insoumise, appelle la mairie à organiser une grande opération pour mettre à l’abri ceux qui en ont besoin. Danielle Simonnet, députée écologiste, insiste sur la nécessité d'agir immédiatement pour protéger les plus vulnérables et évoque la possibilité de réquisitionner les logements vacants.
Le plan grand froid, qui doit être activé par le préfet, permet d'ouvrir des lieux d'hébergement temporaires tels que des gymnases ou des écoles. Malgré le froid glacial, les acteurs politiques de la capitale attendent encore une réaction de la part du gouvernement.
Les températures à Paris, frôlant les -2°C, devraient perdurer durant cette période de l’hiver. La météo froide pose également la question de la sécurité des citoyens. Selon le site d'informations BFMTV, un sans-abri a été retrouvé mort à Reims, probablement en raison des conditions climatiques extrêmes. Cette tragédie rappelle l’urgence d’adopter des mesures adéquates pour protéger les sans-abris.
Dans un contexte où les températures continuent de baisser, le temps presse et l'appel à l'action devient impératif. Les élus de Paris espèrent des réponses rapides et concrètes pour faire face à cette situation alarmante.







