En déplacement à Marseille, Emmanuel Macron a rendu un hommage touchant à Mehdi Kessaci, un jeune de 20 ans tragiquement assassiné en novembre dernier. Mehdi, frère du militant anti-narcotrafic Amine Kessaci, a été abattu par des tueurs à motos, une exécution qui soulève des préoccupations sur la violence liée à la drogue dans la ville portuaire.
L’assassinat de Mehdi est perçu comme un acte d'intimidation à l'encontre de son frère, qui dénonce sans relâche l'influence des narcotrafiquants, notamment après la perte de leur autre frère, Brahim, tué en 2020 pour des raisons similaires. ''Ces crimes ne servent qu’à faire taire ceux qui osent s’opposer au trafic,'' déclare un expert en criminologie, soulignant l'urgence de la situation.
Durant sa visite au cimetière Saint-Henri le 16 décembre, le président de la République a souligné l’importance de la lutte contre le narcotrafic à Marseille, un problème de plus en plus considéré comme une priorité nationale. La ville, marquée par une hausse de la violence liée à la drogue, nécessite une attention renouvelée, semblable aux efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme.
Amine Kessaci, engagé politiquement comme candidat écologiste, a été le porte-voix de nombreuses familles touchées par cette tragédie. En effet, il s'est battu sur le terrain politique et associatif après le décès de ses frères. ''La violence doit cesser, et je continuerai de me battre pour la mémoire de ma famille et de ceux qui souffrent,'' a-t-il déclaré récemment lors d'un meeting.
Alors que Marseille continue de faire face à des problèmes majeurs de narcotrafic, cette visite présidentielle pourrait marquer un tournant dans la lutte contre cette crise qui gangrène les quartiers, espèrent certains observateurs.







