Dans la nuit du 11 au 12 décembre 2025, le ministère de l'Intérieur a été la cible d'une cyberattaque, comme l'a confirmé Laurent Nuñez lors de son intervention sur RTL Matin. Cette intrusion, qui visait principalement les messageries institutionnelles, a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des données sensibles au sein de l'administration.
« Un assaillant a réussi à accéder à plusieurs fichiers », a déclaré le ministre. Bien que des procédures de protection ait été immédiatement mises en place, il n'a pas été possible de déterminer si des informations avaient été volées. Selon Nuñez, il n’y a pour l’instant « pas de preuves de compromissions graves », mais une enquête a été ouverte pour établir les circonstances et l’origine de cette attaque.
Les autorités restent vigilantes. « Toutes les pistes sont envisagées, y compris des ingérences étrangères ou des groupes de cybercriminalité », a-t-il ajouté. En parallèle, le niveau de sécurité des systèmes d’information des agents a été renforcé, entraînant des mesures d'accès plus strictes, une initiative déjà encouragée après d'autres incidents notables rapportés par des médias tels que Le Monde.
Des experts en cybersécurité soulignent que ce type de piratage de données gouvernementales s'est multiplié ces dernières années. L'entreprise de cybersécurité Orange Cyber Defense a récemment pointé du doigt une augmentation de 30% des cyberattaques contre des entités publiques en France. Cela souligne l'urgence d'accroître la protection des informations sensibles.
Les citoyens doivent être renseignés et rassurés sur les mesures prises. En fin de compte, cette situation rappelle l'importance d'une cybersécurité robuste au sein de toutes les institutions publiques, particulièrement dans un contexte mondial où les menaces numériques ne cessent d’évoluer.







