Le 31 décembre, Taïwan a annoncé que les navires de guerre chinois, mobilisés pour de vastes manœuvres militaires autour de l'île, se sont finalement retirés. Cependant, certains resteront présents au-delà de la ligne des 24 milles marins. Hsieh Ching-chin, directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais, a précisé que, bien que la majorité des unités aient repris leur stationnement habituel, certaines forces demeurent en mer en raison du retrait incomplet des flottes chinoises.
Ces manœuvres, qui se sont déroulées ce lundi et mardi, impliquaient le lancement de missiles et le déploiement d'une flotte conséquente d'avions de chasse ainsi que de navires de guerre, entourant Taïwan dans des simulations d'un éventuel blocus maritime. La Chine, qui revendique Taïwan comme partie intégrante de son territoire, n'a jamais gouverné l'île, mais maintient des menaces récurrentes quant à l'usage de la force pour la ramener sous son contrôle.
Des analystes, tels que Chen Ming-tong, directeur de l'Institut de recherche sur Taïwan à l'Université nationale de Chengchi, soulignent que ces exercices militaires visent à intimider Taïwan sur le plan militaire, tout en renforçant le soutien des forces pro-chinoises dans la région. "L'objectif est clair : montrer la capacité de la Chine à exercer une pression continue sur l'île", a-t-il affirmé lors d'une récente interview avec 'France 24'.
Malgré la tension, les garde-côtes taïwanais restent en alerte et gardent un nombre significatif de leurs navires en mer pour contrer toute provocation supplémentaire de la part de la Chine. La situation demeure délicate, le monde surveillant avec attention les intentions de Pékin.







