En date du 12 décembre, la préfecture des Bouches-du-Rhône a statué sur la régulation du protoxyde d’azote, communément appelé 'gaz hilarant', par l'interdiction de sa vente aux mineurs jusqu'à mi-janvier 2026. Cette décision vise à contrer les dangers liés à la consommation de cette substance, qui a été à l'origine de plusieurs incidents tragiques.
Les nouvelles mesures, applicables dans toutes les communes du département, interditent non seulement la vente à des mineurs, mais elles s'étendent également aux adultes dans des établissements tels que les bars et les tabacs. Selon un arrêté préfectoral, « la personne qui cède un produit contenant du protoxyde d’azote doit exiger une preuve d'âge de la part de l'acheteur ».
En complément de ces restrictions, il sera interdit de détenir, transporter ou consommer du protoxyde d’azote dans l’espace public. Les forces de l'ordre auront le pouvoir d'intervenir pour verbaliser les contrevenants et de saisir les contenants inappropriés. L'arrêté ne concernera pas les usages médicaux ou professionnels, comme le soulignent les autorités, qui souhaitent clarifier le cadre légal autour de cette substance.
Cette initiative fait suite à des préoccupations croissantes, notamment après le décès tragique d'un jeune homme, soulevant une problématique de santé publique. En effet, des études de l'INPES rapportent l'augmentation des cas d'usage récréatif de cette substance, souvent perçue comme inoffensive par les jeunes.
Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a exprimé son désir de voir le protoxyde d’azote classé comme stupéfiant, afin de renforcer le contrôle de sa distribution et d’informer le public des risques associés à son usage. Des experts en addictologie soulignent les effets nocifs potentiels de cet usage, qui inclut des pertes de contrôle et des accidents graves. Ainsi, il est impératif d'éduquer les jeunes sur les dangers du protoxyde d'azote.







