Un homme de 30 ans, déjà au cœur d'une affaire de saccage, a fait parler de lui récemment à Châteauroux. Le 18 août 2025, il a été interpellé après avoir agressé une salariée du restaurant Domino Pizza de la place Gambetta. Refusé en raison de son état d'ivresse manifeste, il a réagi de manière violente, lançant de la bière sur l'employée, puis la giflant lorsqu'elle a tenté de le calmer. Son agressivité n'a pas cessé là, puisqu'il a ensuite renversé plusieurs scooters de livraison, une scène qui a été largement captée par les caméras de surveillance du lieu.
Face au tribunal, l'homme a affirmé ne se souvenir que de fragments de la soirée, déclarant avoir des "flashs" de ce qui s'est passé, et a reconnu avoir des difficultés à gérer ses émotions, en raison de problèmes psychologiques et de sa consommation d'alcool. Sa dernière mesure d'alcoolémie a révélé un taux alarmant de 1 mg par litre d'air expiré, soit plus de 2 grammes par litre de sang, ce qui explique en partie son comportement erratique.
Ce n'est pas la première fois que cet individu se retrouve devant la justice. En 2019, il avait déjà été condamné pour des violences aggravées, attestant d'un passé criminel où l'alcool joue un rôle central. Selon sa sœur, qui l'avait accueilli à sa sortie de prison en 2023, il avait montré des signes inquiétants de détérioration mentale et physique. L'avocat du prévenu, Maître Alban Briziou, souligne un manque de suivi adéquat concernant l'état psychologique de son client, ce qui pourrait avoir contribué à ces événements récents.
Les experts en psychologie rappellent que les troubles de la personnalité, combinés à l'usage de substances illicites, peuvent exacerber des comportements violents et impulsifs. "Les crises que son client évoque sont souvent liées à des dysfonctionnements émotionnels qui se manifestent sous l'effet de l'alcool", explique un spécialiste interrogé. La procureure a ainsi requis une peine ferme de un an de prison, ainsi que la révocation d'un sursis probatoire antérieur. Finalement, le tribunal a suivi cette requête, condamnant l'homme à un an de prison ferme et révoquant une partie de son sursis, tout en le plaçant sous surveillance probatoire.







