Le 19 décembre 2025, les gendarmes de Mayenne ont fait une étonnante découverte : un radar situé sur la N12, entre Javron-les-Chapelles et Pré-en-Pail, était entouré de onze pneus, le rendant ainsi inopérant.
Les autorités, qui n'ont pas encore identifié les auteurs de cet acte, envisagent de retirer ces pneus rapidement, bien que cela nécessite des efforts logistiques. Ce type d'intervention rappelle des incidents similaires observés dans d'autres régions de France, où des radars ont été ciblés par des actes de vandalisme. Selon des spécialistes en sécurité routière, ces actes soulèvent des questions sur la perception de la population face à la répression routière.
« Ces actions, bien que souvent motivées par un sentiment anti-contrôle, mettent en danger la sécurité de tous », souligne un expert du domaine. De tels gestes peuvent inciter d'autres à agir de la même manière, créant un cycle de vandalisme qui nuit à la fonction préventive de ces dispositifs. La gendarmerie locale, tout en restant sur ses gardes, appelle à la vigilance et à la coopération des citoyens pour combattre ce phénomène.
Au-delà de cet acte isolé, des voix s'élèvent pour demander une réflexion sur l'emplacement et l'utilisation des radars, afin d'éviter de telles tensions. Alors que la sécurité routière est une priorité, il est essentiel que les autorités écoutent les préoccupations des usagers de la route. Comment améliorer cette relation sans sacrifier la sécurité ? C'est une question à laquelle il faut répondre pour apaiser les tensions croissantes autour des contrôles de vitesse.







