En France, la législation protège les droits des héritiers, rendant impossible le fait de déshériter complètement ses enfants. Lorsqu'une personne décède, son patrimoine est scindé en deux catégories principales : la réserve héréditaire, qui assure une part minimale aux enfants, et la quotité disponible, qui peut être léguée librement.
Aménager son contrat de mariage
L'une des stratégies pour influer sur la succession est d'ajuster le contrat de mariage. En optant pour la communauté universelle avec une clause d'attribution intégrale au conjoint survivant, il est possible d'exclure les enfants de la succession. Cela permet de garantir que le patrimoine ne sera pas partagé avec eux.
Utiliser l'assurance-vie
Une autre méthode efficace est la souscription d'une assurance-vie. En désignant une personne autre que ses enfants comme bénéficiaire, le capital versé à son décès ne sera pas intégré à la succession. Précautions néanmoins : il est important de ne pas verser des primes excessives, sous peine de voir un descendant contester cet arrangement.
Acquérir des biens à l'étranger
Acheter un bien immobilier dans un pays où la réserve héréditaire n'existe pas, comme le Royaume-Uni, permet d'échapper aux règles strictes françaises. La réforme de 2015 relative aux successions en Europe a élargi les possibilités de gestion des patrimoines à l’international.
Enfin, vendre un bien en viager permet également de retirer ce bien de la succession, car le vendeur cède tous ses droits à l'acheteur qui en deviendra pleinement propriétaire à son décès.







