Le groupe fromager Bel, connu pour ses marques emblématiques comme Babybel et Kiri, a récemment révélé sa nouvelle stratégie visant à revaloriser la rémunération des éleveurs de l'Ouest. À partir de 2026, ces producteurs de lait bénéficieront d'un prix moyen de 500€ pour mille litres de lait, contre 485€ en 2025, avec des tarifs encore plus élevés pour le lait bio, atteignant 570€.
Cette décision a été prise en concertation avec l'Association des producteurs de lait Bel, apportant ainsi une réponse directe aux défis économiques auxquels font face les agriculteurs. Le prix a été conçu pour prendre en compte les coûts de production, assurant ainsi une équité plus juste pour les éleveurs provenant de divers départements, tels que la Mayenne, le Maine-et-Loire, et la Sarthe.
Initiatives pour garantir la qualité et la durabilité
Bel a également mis en place des initiatives pour encourager les pratiques agricoles durables. Bon nombre de fermes fourniront du lait provenant de vaches nourries sans OGM, avec un accès aux pâturages. Une nouvelle initiative vise à récompenser les efforts de décarbonation des agriculteurs, favorisant pratiquement tous les élevages associés au groupe. Comme le souligne Anne-Sophie Carrier, directrice générale de Bel France, cela traduit la volonté de l'entreprise de soutenir une agriculture durable tout en assurant une rémunération juste.
Une envolée des volumes collectés en 2026
Bel prévoit également une augmentation significative des volumes collectés, passant de 431 millions à 440 millions de litres. Cette hausse est essentiellement motivée par la demande croissante pour des produits comme le Mini Babybel, dont la popularité ne cesse de croître à l'international. Le lancement de nouvelles lignes de production, comme celle à Sablé-sur-Sarthe, représente un investissement de 60 millions d'euros, augmentant ainsi la capacité de production.
La filière laitière est à un tournant, et cet accord, perçu comme « à contre-courant » des tendances de baisse des prix dans le secteur, réfléchit une nouvelle dynamique. Comme le confirmes plusieurs agriculteurs, cet engagement de Bel est perçu comme une bouffée d'air frais dans un contexte souvent difficile. Cela pourrait marquer un nouveau standard de collaboration entre l’industrie et les producteurs de lait.







