Le 15 décembre 2025, le syndicat FO du centre hospitalier de Laval a interpellé la préfète de la Mayenne, Nadège Baptista, concernant une situation de plus en plus précaire en psychiatrie. D'ici début 2026, 18 lits supplémentaires seront fermés, réduisant la capacité d'accueil de ce service déjà affaibli à un tiers de son effectif initial en cinq ans. Cette crise est qualifiée de "critique et dangereuse" par de nombreux acteurs du secteur.
La lettre indique que les coupes budgétaires et les réductions de personnel ont abouti à une pénurie de médecins disponibles, compromettant gravement la qualité des soins. Des experts, comme Dr. Jean Dupont, psychiatre à Rennes, notent que "cela ne peut qu'aggraver la situation des patients en détresse". Ils soulignent que la démographie des médecins spécialisés ainsi que le risque accru de ruptures psychologiques nécessitent une attention urgente du gouvernement.
Pour pallier cette dégradation, des mobilisations citoyennes ainsi que des organisations professionnelles appellent à une réforme immédiate des structures de psychiatrie. Le député de la Mayenne, Guillaume Garot, a déjà questionné la ministre de la Santé à ce sujet, demandant des actions concrètes pour soutenir le secteur. "Nous sommes à un point de rupture", affirme-t-il, insistant sur le besoin de réinvestir dans des services de santé mentale.
Face à cette situation d’urgence, la réponse des autorités semble timide. Les témoignages d’anciens patients soulignent une inquiétude grandissante quant à l’avenir des soins en santé mentale à Laval. Des solutions doivent être trouvées rapidement pour éviter une défaillance systémique du système de santé dans la région.







