Anne Hidalgo, une ambition déchue : la présidence du HCR lui échappe

Anne Hidalgo rate le virage de sa reconversion internationale avec le HCR.
Anne Hidalgo, une ambition déchue : la présidence du HCR lui échappe

La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, n'a pas réussi à obtenir la direction du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR), une ambition qui aurait pu marquer le tournant de sa carrière politique. C'est finalement l'ancien président irakien, Barham Saleh, qui a été choisi par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, selon des informations révélées ce vendredi.

Hidalgo, qui a décidé de ne pas se représenter à la mairie de Paris, avait pourtant mené une campagne active sur la scène internationale. Elle s'était rendue à New York pour des discussions avec Guterres et avait participé à des événements liés aux réfugiés à Genève et Lausanne. Sa réputation à l'international, où elle est souvent citée parmi les femmes les plus influentes, n'aura pas suffi. Une source interne au HCR a même révélé qu'elle n'a « jamais été considérée comme un candidat au niveau requis » pour ce poste prestigieux.

La maire sortante laisse ainsi son avenir politique en suspens. Sa tentative de désigner son successeur, le sénateur Rémi Féraud, a également échoué. En effet, Féraud a perdu face à Emmanuel Grégoire lors des primaires internes du Parti socialiste de Paris. Bien que ce dernier soit désormais le candidat tête de liste, Hidalgo semble réticente à lui accorder son soutien public, considérant que Féraud a agi de façon déloyale.

Les experts politiques voient cet échec comme un reflet des défis auxquels Hidalgo fait face dans son parcours. Jean-Claude Cavalli, politologue, a déclaré : « Ce revers à l’international pourrait renforcer les doutes sur ses capacités à diriger, tant sur le plan local qu'international. » L'échec de sa candidature au HCR pourrait également sourdre chez d'autres personnalités de la gauche française qui envisagent de se présenter lors des prochaines élections.

Le vote formel pour ratifier la nomination de Barham Saleh par l'Assemblée générale de l'ONU est attendu, et devrait se présenter comme une simple formalité. Pendant ce temps, le chemin d'Hidalgo vers un nouveau chapitre de sa carrière semble semé d'embûches, tout en rappelant les défis inhérents à sa position actuelle.

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