Dans un contexte de rigueur financière, chaque euro compte. C'est pourquoi, lors du dernier conseil municipal de Roquevaire, la nouvelle annoncée par Gilles Taloté, adjoint aux finances, a été accueillie avec enthousiasme. La commune va en effet récupérer la somme de 3 092,16 euros en raison de la disparition d'un prestataire de services, initialement engagé pour des travaux de réfection de la toiture de l'école maternelle La Quinsounaïo.
Une garantie de 5%
Cette situation remonte à 2020, lorsque l'entreprise, spécialisée dans les travaux de couverture et de bardage, a été mandatée par la ville. Conformément aux pratiques habituelles, un montant de 5 % de la facture a été retenu par la commune, servant de garantie pour s'assurer de la qualité des travaux réalisés. Comme l'explique Gilles Taloté, "s'il n'y a pas de réserve un an après l'achèvement des travaux, cette somme est alors restituée à l'entreprise". Malheureusement pour cette entreprise, personne ne viendra réclamer ce reliquat, la commune en profitant donc pleinement.
Cette affaire illustre bien la complexité du secteur du bâtiment en France, où de nombreuses petites entreprises peuvent connaître des difficultés, entraînant des situations parfois inattendues pour les collectivités locales. Selon une analyse publiée par Le Figaro en 2023, la disparition de petites entreprises de construction est devenue plus fréquente en raison des fluctuations économiques actuelles.
Les élus de Roquevaire, tout en se réjouissant de cette situation financière, se montrent également préoccupés par la santé du marché du bâtiment. Un proche conseiller a évoqué : "Il est essentiel de maintenir un dialogue constructif avec les entrepreneurs locaux pour éviter cette instabilité". Même en période de restrictions budgétaires, l’optimisation des ressources disponibles reste une priorité pour la commune.







