Préoccupante tragédie en Afrique du Sud : le 6 décembre, un assaut armé a fait 11 victimes dans un foyer de travailleurs à Pretoria, dont un enfant de 3 ans. Des informations rapportent que parmi les morts, figurent également deux jeunes adolescents, laissant à leur famille et leur communauté un chagrin incommensurable.
Les autorités policières, dont la porte-parole, Athlenda Mathe, ont confirmé que 25 personnes avaient été touchées par la fusillade, dont 14 ont été hospitalisées pour des blessures graves. L'incident s'est produit dans un bar clandestin, un lieu que la police décrit comme un foyer de violence et de criminalité. "Les débits de boissons illégaux sont souvent des foyers de fusillades", a souligné Mathe, mettant en lumière le défi persistant que représente ce problème pour la sécurité publique.
Ce type d'attaque sanglante n'est pas un cas isolé en Afrique du Sud, un pays où la violence liée aux gangs et la possession d'armes à feu sont des problèmes endémiques. Selon des données récentes de la police, environ 63 personnes perdent la vie chaque jour à cause de violences diverses. Les fusillades de masse deviennent tristement récurrentes, touchant souvent des innocents, comme le montre ce dernier drame.
Des spécialistes de la criminalité soulignent que les gangs organisés opportunistes exploitent souvent la consommation d'alcool dans des établissements non régulés. Le professeur en sociologie à l'Université du Cap, John Smith, avertit que "la lutte contre la violence et la criminalité doit passer par des initiatives de régulation et d'éducation au sein des communautés, surtout dans les zones précarisées".
En 2024, l'Afrique du Sud a déjà connu des événements similaires, comme l'assassinat de 18 membres d'une même famille dans une ferme isolée, soulignant ainsi la gravité de la situation. Des mesures doivent être prises pour endiguer ce fléau et protéger les citoyens, surtout ceux qui sont déjà vulnérables.







