Dans une cérémonie organisée à Washington lors du tirage au sort du Mondial-2026, Donald Trump a été intronisé comme le tout premier lauréat du "Prix de la paix de la FIFA". Gianni Infantino, le président de la FIFA, lui a remis une médaille en reconnaissance de ses efforts de médiation au niveau international.
Cette distinction a été précédée par la diffusion d'une vidéo, mettant en avant les accords de paix que Trump a facilités durant son mandat. Infantino a déclaré : "C'est ce que nous attendons d'un leader", soulignant le rôle de l’ancien président dans des négociations qui ont marqué la diplomatie mondiale.
Toutefois, cette récompense n’est pas sans controverse. Des experts en politique internationale comme Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France, ont exprimé des réserves sur la façon dont le sport et la politique peuvent se mêler : "Récompensons l’humanitaire, mais ne laissons pas l’intégrité du sport se diluer dans les affaires politiques". Selon Claire Boucher, chercheuse à Sciences Po, "la FIFA devra veiller à ne pas devenir un outil pour des objectifs politiques".
La cérémonie a suscité des réactions variées au sein de la communauté sportive et politique. Alors que certains applaudissent les initiatives de Trump, d'autres jugent que ce prix pourrait déformer la mission noble du sport.
En somme, ce nouvel honneur posé par la FIFA pourrait marquer un tournant dans les relations entre le sport et la diplomatie, aussi bien que poser la question du rôle des figures controversées sur la scène internationale. Reste à savoir comment ce prix évoluera et s'il sera perçu comme un symbole de paix ou un instrument de propagande.







