Dans une affaire d’une gravité alarmante, le parquet de Bordeaux a annoncé que six hommes supplémentaires viennent d'être mis en examen dans le cadre d'une investigation sur des viols collectifs survenus en milieu libertin. Au total, quatorze suspects sont désormais concernés, mettant en lumière des pratiques déplorables qui secouent la région de Gironde.
Ces derniers ont été interpellés par les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux. Parmi ces individus, deux ont été écroués, un autre a été renvoyé en prison où il purgait déjà une peine pour une affaire de viol, tandis que les trois restants sont placés sous contrôle judiciaire.
Cette situation est le résultat d'une première vague d'interpellations, qui avait déjà conduit à la mise en examen de quatre hommes, âgés de 40 à 57 ans, pour des actes de viols avec torture et barbarie commis entre 2011 et 2024, l'un étant également poursuivi pour complicité.
Les victimes se manifestent
Selon les informations divulguées par Le Parisien, six femmes ont été identifiées comme victimes de ces viols filmés à ce stade, dont deux ont pris l'initiative de porter plainte. En effet, l'une d'elles a dénoncé des viols collectifs perpétrés par son ancien compagnon, né en 1969, se plaignant de l'implication d'hommes qu'il invitait chez eux.
Des témoignages de quatre autres compagnes successives de cet homme révèlent des expériences similaires. L'un des aspects les plus troublants de cette affaire réside dans le contenu vidéo retrouvé au domicile du principal suspect. Des dizaines d'enregistrements ont été découverts, illustrant des scènes évoquant « des hurlements de douleur », aggravant la nature choquante des actes commis.
Des lieux de tournage identifiés
L'exploitation de ces images a également permis d'identifier des lieux de tournage, notamment au domicile du principal suspect, dans des clubs libertins de Bordeaux, ainsi que sur la voie publique dans des départements tels que l'Hérault et le Gard. Les enquêteurs continuent d'explorer ces zones pour recueillir davantage de preuves.
Les réalités troublantes de l'affaire soulignent non seulement le besoin urgent d'une éducation renforcée autour du consentement et des pratiques sexuelles saines, mais également le traitement judiciaire qui doit être accordé aux victimes dans de tels contextes. Les avis d'experts en santé mentale et en droit pénal indiquent que ces violences, souvent cachées derrière des voiles de secret, nécessitent une attention particulière de la part des autorités et de la société dans son ensemble.







