Ce mardi, Sébastien Lecornu, le Premier ministre français, a exprimé sa confiance quant à l'adoption d'un budget pour l'État en 2026, plaidant pour une approche au-delà des simples calculs politiques. Lors d'une allocution prononcée sur le perron de Matignon, il a déclaré : « Je suis convaincu qu'un bon budget peut être construit, à condition que les intérêts partisans soient mis de côté. »
Lecornu a souligné l'importance de prendre le temps nécessaire à la construction d'un budget solide dans un pays démocratique comme la France. En effet, alors que le Parlement s'apprête à voter une loi spéciale faute d'accord sur le projet de loi de finances, il affirme qu'il est impératif d'avoir un budget prêt pour janvier 2026, avec un objectif de réduction du déficit à moins de 5 % du PIB d'ici là.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique fragile, où les tensions entre les différents partis sont palpables. Selon une analyse de Le Monde, la recherche d'un consensus apparaît plus nécessaire que jamais, avec des experts de l'économie affirmant que la stabilité budgétaire est cruciale pour la crédibilité de la France sur la scène internationale.
« Un budget équilibré en janvier est essentiel », a ajouté Lecornu, en appelant à la responsabilité tant des parties politiques que du gouvernement. Certains députés de l'opposition expriment cependant des doutes sur la capacité de l'exécutif à rallier les suffrages nécessaires pour approbation. En revanche, des observateurs comme Jean-Marc Vittori, économiste et chroniqueur aux Échos, estiment que cette ouverture pourrait finalement contribuer à des résultats constructifs, si un dialogue véritable se met en place.
Il reste à voir comment cette dynamique évoluera dans les semaines à venir, mais un appel à l'unité pour les finances publiques semble être la voie adoptée par Lecornu, persuadé que la majorité et la minorité parlementaires peuvent trouver un terrain d'entente. Un vrai défi pour la politique française dans les mois à venir.







