Dans un tournant majeur pour la stabilité de l'Afrique centrale, Washington a été le théâtre de la signature d'un accord de paix entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC). Le président américain a qualifié cet événement de "miracle", tout en recognizing que des combats intenses continuent de frapper l'est de la RDC.
Le président des États-Unis, lors de la cérémonie, a partagé la scène avec ses homologues congolais et rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Bien que Trump ait exprimé un optimisme débordant, qualifiant l'accord de "puissant et détaillé", les réactions des deux autres dirigeants sont plus mesurées. Kagame a souligné la nécessité d'une mise en œuvre prudente, alertant sur des "hauts et des bas" à anticiper dans l'application de l'accord.
Les discussions menées sous l'égide de la diplomatie américaine visent à formaliser des engagements pris plus tôt dans l'année. Reagan Miviri, chercheur à l'institut congolais Ebuteli, a indiqué que cette signature représente en grande partie "une forte pression" exercée par Washington. "Il semble que le processus ait bénéficié de l'événementien plus que du contenu même de l'accord", a-t-il mentionné.
Les accords, qui se déclinent en trois volets, prévoient d'abord un cessez-le-feu, suivi d'un programme de désarmement des combattants. Ensuite, un cadre d'intégration économique régionale sera mis en place, en plus de nouveaux accords bilatéraux sur l'exploitation de minerais stratégiques avec les États-Unis.
Sur le terrain, la situation reste tendue. Les violents combats entre le groupe armé M23, soupçonné de bénéficier du soutien rwandais, et les forces congolaises continuent d’endeuiller la province du Sud-Kivu. Au moment où le M23 et l'armée congolaise échangent des tirs, des voix s'élèvent pour dénoncer l'inefficacité des initiatives précédentes de paix. Un représentant de la société civile a affirmé à l'AFP que "beaucoup de maisons ont été bombardées et il y a de nombreuses victimes".
Malgré ces tensions, l'accord signé à Washington ouvre la voie à un avenir incertain mais potentiellement stable pour la région. Les experts espèrent que, malgré le scepticisme ambiant, les engagements pris permettront de voir naître un réel progrès vers la paix. Selon la journaliste Claire Cazaux du quotidien français Le Monde, "la communauté internationale doit maintenant surveiller de près les évolutions pour garantir le respect des engagements pris."
La suite des événements portera sans doute un jugement sur la portée véritable de ces accords historiques.







