Le président Emmanuel Macron, lors de sa visite à Marseille le 16 décembre, a annoncé une mesure drastique dans la lutte contre la consommation de drogues. L'amende forfaitaire délictuelle pour les consommateurs de drogues passera de 200 à 500 euros. Cette initiative s'inscrit dans un effort national visant à contrer le narcotrafic, jugé prioritaire par le gouvernement français.
« Il faut taper au portefeuille ceux que l'on attrape avec de la drogue », a affirmé Macron, soulignant que chaque achat alimente un cycle de violence et de désordre dans les quartiers. Les propos du président, rapportés par La Provence, font appel à un changement de mentalité chez les consommateurs, qui doivent prendre conscience des conséquences de leurs actes.
« Rien de tout cela n'arriverait s'il n'y avait pas des gens qui achètent de la cocaïne, du haschich, etc. J’en ai assez de voir des jeunes en détresse, alors que d’autres considèrent cela comme festif », a-t-il ajouté, exprimant son exaspération face à cette problématique qui touche particulièrement les jeunes issus de différents milieux sociaux.
Cette décision suscite diverses réactions au sein de la société française. Des experts en sociologie soulignent que la répression seule ne suffira pas à résoudre ce problème. Selon eux, une approche intégrée, combinant éducation et prévention, est nécessaire pour aborder la question de la consommation de drogues de manière efficace.
La lutte contre le narcotrafic s’intensifie, % avec des initiatives similaires observées dans d'autres pays européens. Des experts du secteur mentionnent la nécessité d’une coopération internationale pour faire face à un fléau qui transcende les frontières.
En somme, cette nouvelle mesure, bien que controversée, marque un tournant dans la politique de gestion de la consommation de drogues en France. Le gouvernement est déterminé à mettre fin à ce cycle destructeur, notant que c'est une question de sécurité publique. Des discussions publiques et des débats devraient s'ouvrir prochainement pour examiner les répercussions de cette décision.







