Le 7 janvier prochain, à 10h30, Gilles Rossary-Lenglet se rendra à la prison de Corbas pour purger une peine de trois ans de prison ferme, suite à sa condamnation liée à l'affaire de la sextape. Alors qu'il tente de digérer cette réalité, il exprime une inquiétude croissante concernant son état de santé.
L'ancien communicant, qui a été reconnu coupable de plusieurs crimes, dont l'association de malfaiteurs et le chantage, a semble-t-il accepté cette sentence avec une certaine fatalité. Pourtant, l'échéance de son incarcération le plonge dans une profonde réflexion sur sa vie future derrière les barreaux, d'autant plus que son état de santé est très préoccupant.
« Je ne sais pas comment ça va se passer. Je fais de mon mieux pour ne pas céder à la panique. J'ai juste demandé à être placé à l'isolement, car ma condition physique pourrait rapidement se détériorer », confie Gilles Rossary-Lenglet. Cette préoccupation est renforcée par ses problèmes de santé : diabète sévère, tremblements incontrôlables et dépression, le rendant plus vulnérable.
« Mon plus grand peur est de voir ma condition se dégrader encore plus », explique-t-il. Cette déclaration soulève des questions fondamentales sur le système pénitentiaire en France et la manière dont il prend en charge les détenus ayant des besoins médicaux spéciaux. Des experts en santé pénitentiaire, comme ceux de l'Observatoire International des Prisons, soulignent l'importance d'un suivi médical adapté dans de telles situations.
Finalement, lui qui s’apprête à plonger dans l'inconnu, trouve le moyen de se préparer en se consacrant à des projets avant sa date de départ. « Je termine d'écrire une nouvelle série pour mon podcast. Cela me permet de garder une part de ma liberté, même si cela ne durera pas longtemps », affirme-t-il.
Alors que la date fatidique approche, Gilles Rossary-Lenglet se confronte à ses questions existentielles. Quelle sera sa vie derrière les murs de la prison de Corbas, et comment gérera-t-il son état de santé fragile dans un environnement souvent impitoyable ? Ce cas met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreux détenus en France et soulève d’importantes questions sur le besoin d’humanité dans le système pénitentiaire.







