Le 12 décembre, le tribunal des activités économiques de Paris a validé la reprise du groupe IKKS par un duo d'investisseurs, Michaël Benabou et Santiago Cucci. Malheureusement, cette reprise s'accompagne de la réduction drastique des effectifs. Sur les 1 094 salariés présents en France, près de la moitié ne seront pas intégrés dans la nouvelle entité, laissant environ 548 postes confirmés, dont 397 en CDI.
Michaël Benabou, connu pour avoir cofondé Vente-privée (devenu Veepee), et Santiago Cucci, qui dirige la holding HoldIKKS, ont dû revoir leur offre à la hausse pour séduire le tribunal. La nouvelle structure comprendra 141 magasins et points de vente, une situation qui a suscité des inquiétudes parmi les employés, particulièrement ceux situés à Saint-Macaire-en-Mauges, où près de 350 salariés risquent de perdre leur emploi.
Les tensions sociales sont palpables. Des représentants syndicaux expriment leur mécontentement suite à cette annonce. « Nous devons impérativement garantir le soutien des employés affectés par ces licenciements, » a déclaré un responsable syndical. D’autres experts s’inquiètent également des conséquences à long terme sur l’économie locale de la région, traditionnellement durable grâce à l’industrie textile.
À l’heure où l’industrie textile en France fait face à des défis, cette restructuration pourrait être un tournant. Selon des analyses récentes, les investissements dans le secteur restent essentiels pour relancer l'économie et préserver les emplois. Les défis à surmonter incluent non seulement la sauvegarde des employés, mais également la transformation et l’innovation nécessaires pour assurer la pérennité des entreprises de mode en France.







