La disparition de Brigitte Bardot, survenue dimanche à l'âge de 91 ans dans sa résidence de La Madrague à Saint-Tropez, a suscité un élan de réactions à travers la France. Cette actrice emblématique du cinéma français des années 1960 n'était pas seulement connue pour son talent, mais également pour son engagement indéfectible en faveur de la protection animale. De nombreux commentaires ont afflué sur les réseaux sociaux, parmi lesquels celui d'Emmanuel Macron ayant salué « la légende du siècle », alors que l'icône Line Renaud a exprimé son émotion face à cette perte, déclarant : « Quel chagrin que la disparition de Brigitte Bardot. »
Dans les rues de Laval, les Mayennais se sont montrés nostalgiques. Marguerite, 88 ans, se remémore « une femme simple, l'actrice, la beauté », tandis que Philippe exprime des sentiments ambivalents : « J'aimais ses idées sur les animaux, moins ses idées politiques. » Antoine, lui, souligne l'impact mémorable de Bardot en se remémorant sa rencontre avec le général de Gaulle en 1967, en affirmant : « C'est une France que l'on regrette tous. »
Les échos de son engagement pour la cause animale se sont également fait entendre dans les déclarations du refuge de l'Arche de Château-Gontier-sur-Mayenne, qui a salué la mémoire de cette « infatigable défenseure de la cause animale ». Le refuge a rappelé que la fondation Brigitte Bardot est partenaire du refuge depuis 1988, témoignant d'un lien indéfectible entre ces deux institutions.
En explorant la dualité de son héritage, il est important de reconnaître que Brigitte Bardot a toujours été une figure complexe. Alors qu'elle se battait pour les droits des animaux, ses prises de position ultérieures ont parfois été controversées. Jean-Luc Mélenchon, homme politique français, a récemment déclaré que « Bardot reste une figure marquante, mais son évolution politique nous pose question. » Cela démontre qu'au-delà de son statut d'icône, son parcours soulève encore aujourd'hui des débats. Selon des experts en culture médiatique, la nécessité de confronter son image à ses actions illustre la complexité des figures publiques.







