Le tribunal judiciaire de Nantes a vu ses salles résonner ce mardi 16 décembre 2025 avec des témoignages poignants. Un ancien animateur de périscolaire fait face à des accusations d'agressions sexuelles présumées sur 13 enfants, dans deux établissements scolaires à Rezé, entre 2017 et 2019. À l'heure actuelle, les parents des victimes sont entendus dans une atmosphère chargée d'émotion.
L'animateur, âgé de 61 ans, a nié avec véhémence les accusations portées contre lui. Il a qualifié les révélations des jeunes et des parents de « monstruosités », affirmant que ces accusations l'ont profondément affecté depuis sa mise en examen en mars 2018. Son discours, souvent marqué par l'agitation, a mis en lumière le défi auquel sont confrontées les familles des victimes, comme l'indique Ouest-France.
L'homme conteste « les monstruosités qu'ils ont dites à mon encontre »
Les parents, placés derrière l’accusé, suivent avec une attention fébrile les débats en cours, tandis que certains enfants présents sont invités à s'exprimer sur les événements. La présidente du tribunal a lu des extraits de témoignages de collègues de l’accusé. Bien que certains d’entre eux n’aient rien noté d'inhabituel, d'autres ont alerté sur son comportement jugé « trop proche » des jeunes filles.
À l'heure actuelle, ce procès soulève un débat plus large sur la sécurité des enfants dans les structures périscolaires et appelle à une vigilance accrue. Les expert(e)s s'accordent à dire que « le bien-être des enfants doit être une priorité absolue, et ces témoignages sont cruciaux pour lutter contre de tels abus », comme le souligne un psychologue de l'éducation.
Le témoignage des enfants et des parents représente un tournant dans cette affaire, rappelant à tous l'importance de la protection de la jeunesse et la nécessité de briser le silence souvent entourant de telles accusations.







