Grégory Doucet, maire de Lyon, a quitté l'hôpital où il avait été admis suite à un malaise survenu lors d'une réunion. Les examens médicaux effectués par les professionnels de santé ont été rassurants, permettant ainsi au maire de rentrer chez lui après une nuit d'observation à l'hôpital de la Croix-Rousse. Son entourage a déclaré que Doucet se sentait bien et qu'il était soulagé de cette issue favorable.
Âgé de 52 ans, le maire écologiste avait présenté des signes de malaise mardi après-midi, mais il avait rapidement repris connaissance avant d'être pris en charge par les services d'urgence. Ce petit incident n’a cependant pas entaché son engagement à préparer les élections municipales de 2026, où il ambitionne de briguer un second mandat.
Dans un climat politique tendu, les futurs sondages placent Doucet en deuxième position derrière Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, qui semble dominer le paysage électoral avec environ 47 % des intentions de vote selon une enquête récente. Face à cette forte concurrence, Doucet s’attarde également à son image en tant que leader capable de naviguer dans les eaux tumultueuses de la politique locale.
Des experts en politique régionale font état d'une campagne complexe à venir pour le maire sortant. Selon Politique Hebdo, Grégory Doucet devra redoubler d'efforts pour rassembler ses partisans. Malgré le défi, Doucet reste déterminé à défendre ses choix écologiques en matière de développement urbain. L’onde d’encouragement venant de ses membres du parti a été forte, en particulier suite aux premiers tweets de soutien post-malaise, lorsque Jean-Michel Aulas lui-même a envoyé des vœux de prompt rétablissement.
Alors que la date des élections approche, la politique de Lyon pourrait connaître des bouleversements significatifs. Les résultats des prochaines élections municipales, programmées pour le 15 et 22 mars 2026, sont particulièrement attendus et pourraient redéfinir les priorités de la ville, notamment en matière d'environnement et de transport.







