Le conseil municipal de Nantes, qui s'est tenu le 5 décembre, a pris des allures de campagne électorale, marquant un tournant important dans le discours politique local. Les discussions ont été fortement dominées par les inquiétudes croissantes sur l'insécurité, surtout à la suite de récentes violences et fusillades dans le quartier de Pirmil. Selon Guillaume Richard, membre du parti Horizons, le trafic de drogues s'intensifie et les riverains ont l'impression de vivre dans des zones de guerre.
Cette réunion a permis de soulever des questions cruciales concernant l'armement de la police municipale. Richard a affirmé : "Une police municipale, nombreuse, armée, peut agir. Elle peut intervenir sur les premiers signes du trafic et sur les comportements délictueux qui perturbent la vie des habitants." La sécurité semble donc être une priorité parmi les enjeux évoqués, tandis que l'opposition évoque la responsabilité de la ville face à cette montée de l'insécurité.
En parallèle, le débat sur le logement social a également été mis en avant. Les élus ont rappelé l'importance de mettre en place des solutions adaptées pour répondre à la crise du logement. Selon des experts, la combinaison de l'insécurité et du manque de logements abordables crée un environnement délicat pour les citoyens, soulignant la nécessité d'une approche intégrée. Des sources indiquent que des mesures sont à l'étude pour favoriser à la fois la sécurité et l'accès au logement, dans le but d'améliorer la qualité de vie des Nantais.
Alors que les élections approchent, ces sujets pourraient bien devenir des thèmes centraux des prochaines campagnes, avec des engagements forts attendus de la part des candidats. Selon une étude récente de l'Observatoire des villes, les électeurs privilégient de plus en plus la sécurité comme critère déterminant dans leur choix politique.







