Les députés avancent la création d'un congé de naissance pour janvier 2026

Le congé de naissance, promis dès 2026, suscite espoir et débat parmi les futurs parents.
Les députés avancent la création d'un congé de naissance pour janvier 2026
Les députés à l’Assemblée nationale à Paris, le 2 décembre 2025. Benoit Tessier / REUTERS

L'Assemblée nationale a décidé dans la nuit de vendredi à samedi de mettre en place un congé de naissance à partir du 1er janvier 2026, anticipant ainsi la mesure initialement prévue par le Sénat pour 2027. Ce congé viendra compléter les congés maternité et paternité déjà en place et s'inscrit dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour l'année 2026.

Cette nouvelle mesure, soutenue par 220 voix contre seulement 2, répond à un besoin croissant de soutien pour les jeunes familles. Annoncée par Emmanuel Macron en janvier 2024 dans une démarche visant à lutter contre la baisse de la natalité, le congé sera d'une durée de un à deux mois, selon le choix de l'employé, et pourra être divisé en deux périodes d'un mois. L'indemnisation s'établira à 70% du salaire net pour le premier mois et 60% pour le second.

Le fractionnement du congé est vu comme une option avantageuse pour encourager les parents, en particulier les pères, à en bénéficier. Sandrine Rousseau, députée écologiste, a souligné l'importance de ce choix pour favoriser l'établissement d'un lien unique entre le père et l'enfant. Elle a déclaré : « Le fait de pouvoir fractionner, c'est la base. Un mois pour un père au-delà du congé paternité, cela permet de nouer un lien particulier ».

Cependant, le calendrier de cette législation a suscité des controverses. Alors que le texte initial retenait juillet 2027, les députés ont choisi d'accélérer son entrée en vigueur. Sandrine Runel, députée du Parti Socialiste, a affirmé : « Tout le monde l'attend dès 2026. Nous devons réduire les inégalités entre les sexes dans le monde du travail ».

Les députés ont reçu de nombreuses sollicitations de futurs parents désirant voir ce congé adopté rapidement. Bien que les discussions aient été vives, certains députés de la majorité ont tenté de reporter l'application à avril 2027, invoquant des contraintes techniques, notamment la nécessité d'adapter les systèmes d'information pour la gestion des indemnités journalières. Anne Bergantz du MoDem a averti : « Nous souhaitons tous une mise en vigueur rapide, mais la précipitation pourrait entraîner des complications majeures ».

Dans un contexte où la natalité française diminue, cette initiative s'avère cruciale pour soutenir les familles et favoriser un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, soutenant également les efforts du gouvernement pour encourager la natalité dans le pays.

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