Un gendarme de la compagnie de Pontivy, dans le Morbihan, a fait l’objet d’une large couverture médiatique après avoir été placé en garde à vue pour des accusations de viol. Le 3 décembre 2025, alors qu'il était interrogé par la brigade de recherche de Lorient, l’individu a réussi à s’évader, provoquant une véritable chasse à l’homme organisée par les forces de l’ordre. Selon des sources proches de l’enquête rapportées par le quotidien Ouest-France, le militaire a été retrouvé le lendemain, le 4 décembre, aux abords de Baud, une ville voisine.
Des témoins ont rapporté avoir vu le gendarme, festoyant à l’extérieur de sa caserne avant sa fuite, ce qui a intrigué les enquêteurs et soulevé des questions sur la sécurité dans les établissements de police. Ce même gendarme était connu pour son rôle dans le transport de prévenus au palais de justice, ce qui rend son évasion encore plus surprenante. À son arrivée au tribunal de Lorient, son apparence était marquée par des signes de lutte, notamment de nombreuses égratignures visibles sur son visage et ses bras.
Les accusations portées contre lui sont graves et soulèvent des préoccupations au sein de la gendarmerie. Un expert en droit pénal a noté : "Des incidents comme ceux-ci jettent un ombre sur l'intégrité des forces de l'ordre. La confiance du public dans la justice est cruciale." La nouvelle de son arrestation a suscité des réactions vives dans la communauté, certains demandant des changements dans la gestion des forces de sécurité pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.
Le gendarme a été mis en examen non seulement pour viol, mais également pour évasion, ce qui pourrait entraîner des conséquences bien plus lourdes. L'affaire reste choisie au cœur des débats sur la sécurité publique, la responsabilité des agents de l'État et le traitement des accusations graves au sein des forces de l’ordre.







