Avec l'incertitude entourant le budget de 2026, la question de l'impôt sur le revenu demeure d'actualité. En l'absence de confirmation du barème pour la première tranche, environ 200 000 ménages pourraient se retrouver imposables. Initialement, le gouvernement envisageait un gel des taux, mais le Sénat a proposé une revalorisation d'approximativement 1 % afin d'aligner le seuil d'entrée sur l'inflation.
D'après les discussions au Sénat, le seuil d'imposition pourrait passer de 11 497 euros à 11 612 euros pour une part fiscale, ce qui aurait pour effet d’offrir un certain soulagement aux foyers les moins aisés. Cependant, cette mise à jour pourrait également entraîner une pression fiscale supplémentaire pour les classes moyennes. Comme le rapporte BFM Business, malgré ce qui a été voté, la modestie de cette revalorisation reste incertaine, car elle n’a pas été confirmée dans la loi de budget finale.
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a qualifié l'amendement de non recevable, en s’appuyant sur l’avis du Conseil d'État, ce qui laisse la situation dans le flou pour de nombreux contribuables. Éric Coquerel, président de la Commission des Finances, a déclarée être « très étonné » par cette décision et exhorte le gouvernement à agir rapidement pour intégrer cette indexation dans le budget.
Il est crucial que cette mise à jour soit décidée rapidement : sans un vote définitif d'ici avril 2026, période où débutent les déclarations fiscales, un gel total du barème pourrait survenir. Ce scénario, initialement considéré par le gouvernement pour réaliser des économies, pourrait entraîner une hausse généralisée de l'impôt pour de nombreux foyers, frappant particulièrement ceux qui n'ont pas vocation à devenir imposables.
Le sort de l’impôt sur le revenu 2026 reste donc suspendu à des discussions parlementaires à venir. Les députés pourraient tenter de rétablir cette revalorisation lors des débats de janvier, tout en considérant également la possibilité d'introduire une nouvelle loi de finances afin d'aborder les enjeux fiscaux primordiaux pour les contribuables français. Selon Le Monde, un calendrier incertain planifie une décision qui pourrait avoir des conséquences significatives sur le quotidien des citoyens.







