Le 5 décembre 2025, le gouvernement a pris un engagement fort : aucune hausse des franchises médicales ne sera appliquée dans le projet de budget actuellement évalué à l'Assemblée nationale. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a souligné que cette décision a pour but de protéger les assurés sociaux.
Elle a précisé sur TF1 : "Il n'y a pas de majorité pour augmenter les franchises dans ce budget donc il n'y aura pas d'augmentation des franchises médicales dans le budget qui est étudié aujourd'hui". Cette annonce fait suite à l'abandon d'une proposition de doublement des franchises, une mesure qui avait suscité de vives réactions au sein des différents partis et auprès de la population.
Des économies à trouver
Interrogée sur la possibilité d'une future augmentation par décret, Bregeon a rassuré : "Ne nous leurrons pas, tout changement nécessite l'accord des parlementaires". Toutefois, elle a averti que renoncer à cette option implique de réfléchir à d'autres mesures d'économies. "Nous visons un déficit d'environ 20 milliards d'euros, et cela nécessite des ajustements", a-t-elle ajouté.
Quelles alternatives ?
L'ancien Premier ministre Michel Barnier a exprimé des réserves quant à son soutien au budget de la Sécurité sociale, posant la question : "Quelle est l'alternative ?" Bregeon a rétorqué que le gouvernement ne peut pas se permettre un rejet de la loi actuelle, qui permet de reconduire le budget précédemment approuvé.
En effet, l'Assemblée nationale est à un tournant décisif : le rejet de la partie recettes du budget entraînerait des complications importantes, potentiellement une nouvelle lecture. La ministre a évoqué des avancées dans le débat autour de la hausse de la contribution sociale généralisée sur les revenus du capital, ce qui pourrait compenser la nécessité d'économies.
Aller de l’avant avec des solutions concrètes et acceptables est essentiel pour garantir la pérennité de notre système de santé. À l'approche des délibérations, les acteurs politiques et socio-économiques restent attentifs aux décisions qui seront prises. Selon un article de Le Monde, ces débats soulignent l'importance d'une réflexion collective sur l'équilibre budgétaire et la justice sociale.







