Le 30 décembre, l'Union européenne a expressément condamné les récentes manœuvres militaires de la Chine autour de Taïwan, arguant qu'elles « mettent en péril la stabilité internationale ». En effet, une porte-parole de la diplomatie européenne, Anitta Hipper, a souligné l'importance cruciale de la paix dans le détroit, tant pour la sécurité régionale que mondiale.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a également manifesté son inquiétude face à ces actions chinoises, appelant « toutes les parties à éviter une escalade ». Paris a réaffirmé son engagement envers la préservation de la paix dans cette région stratégique, insistant sur la nécessité de respecter les accords en place qui garantissent un statu quo pacifique.
Les manœuvres, nommées « Mission justice 2025 », ont été lancées le 29 décembre, et leur portée est considérable, incluant la simulation d'un blocus maritime. Le ministère de la Défense taïwanais a rapporté avoir détecté 130 avions militaires chinois et 22 navires dans un intervalle de 24 heures, un chiffre alarmant depuis le 15 octobre 2024.
Des experts militaires, comme le général en retraite Michel Goya, note que ces exercices visent à « intimider Taïwan et démontrer les capacités opérationnelles de la Chine ». Il a également exprimé la crainte que ces manœuvres puissent précipiter un conflit, soulignant l'importance d'une réponse de la communauté internationale.
Dans un contexte de tensions croissantes, le Japon et les États-Unis ont également exprimé leur préoccupation. Le gouvernement japonais a mis en avant l'importance d'une « coopération trilatérale » pour minimiser les risques de conflit, alors que les États-Unis maintiennent leur soutien à Taïwan face aux menaces. La situation en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan représente non seulement un défi régional, mais aussi un enjeu majeur pour la sécurité internationale. La réaction implicite des nations alliées pourrait donc s'avérer décisive dans les jours à venir.







