Benyamin Nétanyahou a salué le soutien indéfectible de Donald Trump face au Hamas lors d'une conférence de presse organisée à Mar-a-Lago, en Floride. C'est une première, puisque ce prix de la paix, considéré comme la plus haute distinction civile du pays, est traditionnellement réservé aux citoyens israéliens.
Le Premier ministre a déclaré que les Israéliens « apprécient ce que vous avez fait pour aider Israël et pour soutenir notre combat ». En décernant ce prix à l'ancien président américain, Nétanyahou rompt avec une tradition qui remonte à plusieurs décennies.
Trump, visiblement touché, s'est montré « très surpris » par cette décision. Il a même évoqué la possibilité de se rendre en Israël en 2026 pour assister à la cérémonie de remise du prix, qui coïncide avec la veille de la fête nationale israélienne.
Avec ce geste, Donald Trump se présente comme le promoteur d'un plan de paix pour Gaza, une zone dévastée par des conflits incessants. Des experts notent toutefois que son implication dans la résolution de ces crises est souvent exagérée. En effet, certains estiment que la contribution de Trump dans plusieurs guerres a été marginale, voire inexistante.
En parallèle, la FIFA lui a attribué récemment un prix de la paix lors du tirage de la Coupe du Monde 2026, soulevant des interrogations sur la nature de ces distinctions.
Les répercussions de cette décision israélienne ne manqueront pas de nourrir le débat, tant au niveau international qu’au sein des États-Unis. Des voix s'élèvent déjà pour critiquer le choix de récompenser un homme dont la politique a parfois été controversée. Selon le spécialiste des relations internationales, Gérard Araud, « Cette distinction pourrait être interprétée comme un soutien indirect à des politiques qui ne favorisent pas la paix durable dans la région ».
Alors que l’on attend des réactions variées, cet honneur pourrait bien redéfinir la manière dont l’ancien président est perçu sur la scène internationale et en Israël.







