Lors d'une conférence de presse conjointe tenue le 29 décembre à Mar-a-Lago, Donald Trump et Benjamin Netanyahou ont renforcé leur coopération contre les menaces représentées par l'Iran et le Hamas. Trump a averti Téhéran qu'il ferait face à des conséquences sévères en cas de réarmement, tout en déclarant que le Hamas « paierait le prix fort » s'il ne respectait pas le plan de paix proposé pour Gaza.
Au cours de cette rencontre, Trump a souligné l'importance de maintenir la pression sur l'Iran, surtout après des frappes américaines ciblant son programme nucléaire il y a six mois. Il a déclaré : « S'ils tentent de se réarmer, nous n'aurons d'autre choix que d'intervenir rapidement. » Ce discours, qui résonne avec la détermination israélienne à freiner l'influence iranienne, a été renforcé par Netanyahou qui a salué cette collaboration comme « très productive ».
Avec l'emploi de termes aussi forts, les deux dirigeants n'ont pas seulement cherché à rassurer leurs bases respectives, mais également à adresser un message fort au monde. L'analyste en relations internationales, Sina Toossi, a déclaré : « Cette alliance constitue une manif de force, renforçant le récit selon lequel l'Iran représente une menace non seulement pour Israël, mais également pour la sécurité globale ».
Dans un climat toujours tendu, le Hamas a répondu, affirmant qu’il ne renoncerait jamais aux armes tant que l’occupation se poursuivrait. Toutefois, selon des sources diplomatiques, des discussions sont en cours pour former un nouveau gouvernement palestinien à Gaza, qui pourrait favoriser la stabilisation à long terme. Le média Axios évoque même la possibilité d'une autorité de transition dirigée par des technocrates d'ici janvier.
Trump, de son côté, espère que les travaux de reconstruction à Gaza pourront démarrer rapidement, après des mois de conflit. Il a souligné la nécessité d'agir promptement pour éviter une détérioration de la situation humanitaire.
Netanyahou a reçu Trump avec la plus haute distinction civile israélienne, marquant ainsi l'ampleur de leur coopération. « Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche, » a-t-il déclaré, témoignant de la gratitude d'Israël envers l'administration américaine actuelle.
Au-delà des enjeux immédiats, cette rencontre pourrait aussi être interprétée comme un repositionnement stratégique face à un Moyen-Orient en évolution rapide. Alors que l'Iran semble vouloir renforcer ses capacités militaires, les États-Unis et Israël misent sur une pression diplomatique accrue pour contenir cette menace. L'échec des négociations sur le nucléaire iranien pourrait également pousser Washington à envisager une restructuration des alliances dans la région.
Dans ce contexte, la coopération entre les États-Unis et Israël est plus que jamais cruciale, tant sur le plan militaire que diplomatique. Les experts s'accordent à dire que ces échanges pourraient redéfinir la dynamique du pouvoir au Moyen-Orient dans les mois à venir.







