De plus en plus de Français optent pour le covoiturage, une pratique aussi économique qu'écologique. Toutefois, il est important de savoir que certains revenus liés à cette activité peuvent être soumis à des obligations fiscales. Alors que la période de déclaration d'impôts sur le revenu commence le 10 avril 2025, cet article vous éclaire sur les enjeux fiscaux du covoiturage pour 2024.
Les revenus de covoiturage, faut-il les déclarer ?
Pour la plupart, le covoiturage ne constitue pas un revenu à part entière, mais plutôt une façon de compenser les coûts de transport. Une déclaration fiscale est nécessaire uniquement dans certaines circonstances. Voici les conditions à vérifier :
- Vous réalisez ce trajet pour votre propre compte.
- Vous ne demandez pas un montant supérieur à celui engagé pour le trajet.
- Vous contribuez également financièrement à votre part du trajet.
Les frais associés ne doivent pas dépasser les limites du barème kilométrique défini par l'administration fiscale. Il est donc crucial de garder des preuves de vos dépenses telles que les reçus de péage ou d'essence.
Quand faut-il déclarer les revenus ?
Si vous transportez des passagers au-delà de ces conditions ou si vous percevez directement plus que ce que vous avez payé, vous devez déclarer ces revenus. Notez que les plateformes de covoiturage, comme Blablacar ou Leboncoin, transmettent systématiquement les montants perçus à l'administration fiscale, sauf si vos gains restent en dessous de 3 000 € ou si vous n'effectuez pas plus de 20 transactions par an.
Conseils pour un covoiturage responsable
Avant de vous engager dans un covoiturage, assurez-vous de bien comprendre les implications financières et fiscales. Une bonne gestion de vos trajets peut vous aider à rester dans la légalité tout en profitant des avantages du partage de voiture.







