Lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Donald Trump a révélé avoir ordonné une frappe contre une installation portuaire au Venezuela, soupçonnée d'être utilisée pour le narcotrafic. Cette opération marque une première pour les États-Unis dans leur lutte contre les cartels vénézuéliens.
Cette déclaration, rapportée par l’Agence France-Presse, a suscité des interrogations sur l'escalade militaire américaine dans la région. Trump avait déjà laissé entendre, lors d’une précédente interview, qu’il envisageait des actions directes contre les activités illégales menées par le régime de Nicolás Maduro.
« Nous les avons frappés très durement »
Dans une interview sur la station de radio WABC, Trump a précisé que cette frappe avait visé une « grande installation » où des navires impliqués dans le narcotrafic auraient été construits. « Il y a deux nuits, nous l’avons détruite. Donc nous les avons frappés très durement », a-t-il déclaré, sans fournir plus de détails sur la localisation précise de l'installation.
Le Pentagone n'a pas commenté les propos de Trump, laissant la Maison Blanche répondre aux questions, mais celle-ci n’a pas donné suite. Cette situation soulève des inquiétudes quant à une possible intensification des activités militaires américaines dans cette zone géopolitique volatile.
Les tensions montent entre les États-Unis et le Venezuela
Depuis des mois, les États-Unis exercent une pression accrue sur le gouvernement de Maduro, qu’ils accusent de diriger un vaste réseau de narcotrafic. Cette pression s'est traduite par des frappes contre des embarcations suspectées de transport de drogue, entraînant de nombreuses pertes humaines.
Nicolás Maduro, de son côté, a fermement rejeté les accusations américaines, affirmant que Washington cherche à le renverser pour s'emparer des vastes réserves pétrolières du pays. Le climat d'hostilité s'est intensifié, promettant des répercussions sur la stabilité de la région.
Pour approfondir ce sujet, des experts en relations internationales soulignent l'importance d'une approche diplomatique plutôt que militaire. Ils suggèrent que des sanctions économiques et des négociations pourraient être plus efficaces pour résoudre cette crise. Le discours belliciste de Trump pourrait avoir des conséquences lourdes sur les populations civiles, déjà lourdement touchées par la crise humanitaire au Venezuela.







