Dans une triste ironie du sort, Selim Ugur, 22 ans, et Muhammed Arslan, 33 ans, ont perdu la vie dans un tragique accident de la route survenu dans la nuit du 26 au 27 décembre, juste avant que Selim ne convolât en justes noces. L’incident s'est produit sur la route reliant Rennes à Angers, à La Chapelle-sur-Oudon, laissant leurs familles et la communauté turque d'Angers sous le choc.
« L’annonce de cette tragédie a plongé notre communauté dans un profond chagrin », a déclaré Izzet Albayrak, président du centre culturel turc d’Angers. Les proches, encore en état de choc, se sont retrouvés à jongler entre les préparations de la cérémonie de mariage et le deuil soudain de deux êtres chers. « C’était de jeunes hommes admirables, respectés et aimés de tous », a affirmé Mehmet Yilmaz, président de l’Union des associations turques du Grand Ouest (Unatgo).
Les parents de Selim et Muhammed sont dévastés, n’ayant pas encore pu dire un dernier adieu à leurs enfants. « L’attente est douloureuse. Les parents n’ont pas encore pu voir les corps de leurs fils »,
a ajouté Albayrak, reflétant la brutalité de la situation. Cet événement tragique a suscité des réactions dans toute la France, et des experts appellent à une conscientisation accrue sur la sécurité routière, en soulignant que des drames similaires se produisent trop souvent sur les routes du pays. Comme le rapporte France 3, des mesures de prévention doivent être mises en place pour éviter de telles catastrophes, ajoutant que la sécurité routière doit être une priorité collective.
Le choc émotionnel ressenti par la communauté turque d'Angers est palpable, et de nombreuses personnes se mobilisent pour apporter du soutien à la famille de Selim et Muhammed. Des vigiles et des hommages sont prévus pour se souvenir des deux jeunes hommes qui avaient tant à offrir à leurs proches et à la société. L'accident survient alors que la France se prépare également à changer ses lois sur la sécurité routière, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à cette tragédie.







