Le 27 décembre 2025, la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite a exprimé sa volonté de répondre de manière "directe" à toute attaque militaire ciblant le gouvernement yéménite, en réaction aux mouvements séparatistes cherchant à rétablir l'ancien État du Yémen du Sud. Dans une déclaration, le porte-parole de la coalition, le général Turki al-Malki, a affirmé que les forces de la coalition interviendraient "au moment opportun" pour protéger la vie des civils dans la province de Hadramout.
Cette prise de position a été renforcée par des frappes récentes sur des positions séparatistes, que ces derniers ont attribuées à l'Arabie saoudite. Les tensions dans la région sont exacerbées par des combats intermittents et des rivalités politiques entre le gouvernement reconnu et les forces séparatistes, comme l'indique une analyse récente de l'Institut de recherche stratégique de Paris.
Des experts comme le spécialiste du Moyen-Orient, Alain Gresh, affirment que cette dynamique reflète non seulement un conflit interne, mais aussi un enjeu géopolitique plus vaste, avec des implications pour la stabilité régionale. "La situation au Yémen est le reflet de luttes d'influence non seulement entre factions locales, mais aussi entre puissances régionales comme l'Arabie saoudite et l'Iran", note Gresh.
Alors que les appels à la paix se multiplient, la communauté internationale observe avec inquiétude l'évolution de la situation et les conséquences potentielles sur les populations civiles. La coalition reste donc sur ses gardes, déterminée à assurer la sécurité du gouvernement yéménite et de ses citoyens face aux menaces séparatistes qui continuent de croître.







