Dans la petite commune de Severance, Colorado, un père Noël gonflable de 8,50 mètres a provoqué une véritable tempête. Ce spectacle féerique, installé par Dora Flores, une mère de famille, a attiré l’attention des résidents, mais aussi celle du syndic de copropriété qui a rapidement ordonné son retrait.
Dora, déterminée à ne pas céder face à cette décision, a affirmé, « Nous avons économisé toute l'année pour pouvoir l'acheter. » Selon elle, cette immense décoration festive n'était pas seulement une source de joie familiale, mais aussi une attraction pour les habitants de la ville. « Des automobilistes s'arrêtent pour prendre des photos avec leurs enfants, » a-t-elle ajouté dans une interview accordée à UPI.
La situation a pris un tournant lorsque le syndic, Fromm and Company, a envoyé une lettre ordonnant le départ du père Noël, sous peine de sanctions financières. Dora a contesté cette décision, arguant que le règlement de l’association ne stipulait aucune limite précise sur la hauteur des décorations saisonnières.
Le conflit s'est transformé en une lutte communautaire. De nombreux voisins ont pris fait et cause pour la famille Florès. Certains ont contacté le syndic, d'autres ont exprimé leur soutien sur les plateformes sociales. Cody Bowden, un résident du quartier, a même installé un père Noël tout aussi imposant pour faire une déclaration humoristique, affirmant avec conviction, « Je n’ai aucune raison de l’enlever, je ne vois rien de choquant là-dedans. »
Finalement, face à cette mobilisation inattendue, le syndic a dû faire marche arrière. Dora a reçu un appel de l’association des propriétaires, où on lui a présenté des excuses, lui annonçant qu'il s'agissait d'une erreur et qu'ils pouvaient conserver leur père Noël. Ce revirement a été accueilli avec joie par la communauté, à quelques jours de Noël.
Ce cas illustre parfaitement comment la solidarité peut renverser des décisions jugées injustes. Selon des experts en droit immobilier, il est primordial pour les associations de propriétaires de respecter la voix des membres de la communauté afin de maintenir l'harmonie. Le professeur Samuel Adams, de l'Université de Denver, souligne que « des cas comme celui-ci montrent l'importance de l'engagement communautaire dans la gestion des propriétés. »







