Le 18 décembre, la police a interpellé le deuxième évadé de la prison de Dijon, après trois semaines de cavale. Âgé de seulement 19 ans et considéré comme dangereux, le jeune homme a été localisé dans un appartement des quartiers nord de Marseille par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI).
Le parquet de Dijon a confirmé qu'il était mis en examen pour "évasion en bande organisée en état de récidive légale" et placé en détention provisoire "hors de Dijon", selon des déclarations de l’avocat général Olivier Caracotch.
Avant sa fuite, ce jeune homme était en détention pour des charges graves, notamment la tentative d'assassinat et l'association de malfaiteurs. Avec un complice de 32 ans, il avait réussi à s'évader de la maison d'arrêt de Dijon dans la nuit du 27 novembre, utilisant une scie à métaux pour découper les barreaux de leurs cellules. Ils avaient ensuite tiré parti de draps pour descendre et quitter l'établissement.
Le coéquipier de 32 ans a été appréhendé 24 heures seulement après leur évasion, arrêté dans un village proche de Saône-et-Loire. Il fait également face à des accusations similaires et a été mis en examen pour évasion en bande organisée ainsi que pour association de malfaiteurs.
Cette affaire soulève des préoccupations quant à la sécurité dans les établissements pénitentiaires, incitant l'administration pénitentiaire à envisager des mesures supplémentaires pour éviter de telles situations à l'avenir. Selon un rapport récent de Le Monde, les efforts pour renforcer la sécurité incluront une surveillance accrue avec des technologies avancées de vidéosurveillance.
Les experts criminels s'interrogent également sur les conditions de détention et la gestion des détenus à risque. Ce qui s'est passé à Dijon pourrait inciter à un véritable débat national sur l'importance de la réforme du système carcéral français.







