Une demande de mise en liberté déposée
Après avoir été déclaré coupable et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 18 décembre 2025 pour avoir empoisonné trente patients, dont douze ont perdu la vie, Frédéric Péchier a rapidement déposé une demande de mise en liberté. Son avocat a informé le parquet général de Besançon de cette requête, indiquant que celle-ci sera examinée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon dans un délai de deux mois.
Le parcours judiciaire d'un anesthésiste controversé
D'une carrière autrefois respectée à la révocation, Péchier, âgé de 53 ans, a toujours soutenu son innocence. Il a été incarcéré dans la maison d'arrêt de Besançon immédiatement après l'annonce du verdict, marquant ainsi une étape dramatiquement nouvelle dans une affaire qui remonte à 2017. Au cours des trois mois et demi de procès, son avocat, Randall Schwerdorffer, a plaidé pour un acquittement, évoquant une absence de preuves tangibles et critiquant le caractère « construit » des accusations, une opinion partagée par des observateurs de la justice.
Un nouveau procès à l'horizon
Péchier a décidé de faire appel de sa condamnation dès le jour du verdict. Un nouveau procès se tiendra donc dans un délai d'un an, à partir du 18 décembre 2025, devant une cour d'assises qui demeure à désigner. Le rôle de Péchier dans les empoisonnements allégués — qui impliqueraient la contamination de poches de perfusion pour provoquer des arrêts cardiaques dans un contexte de rivalités professionnelles au sein des hôpitaux — continue de susciter un vif intérêt médiatique et public. Des experts en criminologie comme le professeur Jean-Pierre Morin soulignent que les développements futurs de cette affaire mettront en lumière la complexité des relations professionnelles dans le secteur médical.







