Un ingénieur basé en Chine, M. Li, a récemment été licencié par son employeur après avoir cumulé 14 pauses toilettes prolongées en seulement quelques semaines. Cette décision a suscité un vif débat sur les droits des employés en matière de santé.
Selon des rapports du South China Morning Post, M. Li, originaire du Jiangsu, a été accusé d'abandonner son poste durant des périodes allant jusqu'à quatre heures pour des visites aux toilettes. En guise de défense, cet ingénieur a présenté des justificatifs médicaux attestant de son état, lié à des hémorroïdes, incluant des factures de médicaments et des dossiers d'hospitalisation.
En revanche, l'entreprise a riposté en fournissant des enregistrements vidéos pour démontrer la fréquence et la durée des pauses, soulignant l'absence de réponses de M. Li sur sa messagerie instantanée pendant ces périodes critiques, alors que son rôle exigeait une disponibilité constante. De plus, le contrat de travail stipule que tout départ non autorisé de son poste durant la journée peut entraîner une résiliation du contrat.
Dans un contexte où le bien-être au travail est un sujet de plus en plus discuté, ce cas met en lumière des questions délicates liées à la santé et aux attentes professionnelles. Des experts en ressources humaines indiquent que ce type de situation requiert une approche compréhensive, où les besoins de santé des employés doivent être équilibrés avec les demandes opérationnelles de l'entreprise.
Après deux procès et des efforts de médiation, M. Li a reçu une compensation de 30 000 yuans, soit environ 3 600 euros, une somme qu'il estime largement insuffisante par rapport à ses demandes initiales. Ce cas interpelle sur la manière dont les entreprises arrivent à gérer de telles situations tout en respectant les droits des employés.







