La Première dame, Brigitte Macron, est au cœur d'une controverse suite à des propos jugés offensants envers des militantes féministes. Lors d'un spectacle, elle a qualifié ces femmes de "sales connes", ce qui a suscité une réaction vive au sein de la société.
En réponse à ses commentaires, un collectif dénommé "Les 343 injuriées", en hommage aux femmes qui avaient plaidé pour la légalisation de l'avortement en 1971, a décidé de porter plainte. Dans un communiqué, il souligne que "les insultes sexistes contribuent à un climat qui banalise les violences", affirmant qu'il ne s'agit pas seulement d'une déclaration anodine mais d'une atteinte à la dignité humaine.
Vigdis Morisse Herrera, présidente de l'association féministe des Tricoteuses hystériques, qui a pris l'initiative de cette action juridique, a déclaré : "Cette plainte est une réponse nécessaire. Elle rappelle que la parole des féministes et des victimes de violences sexuelles ne peut être injuriée publiquement sans conséquence. Je refuse que les mots de Brigitte Macron maintiennent les victimes dans le silence." Cette plainte rassemble 343 femmes et plusieurs associations, témoignant d'une mobilisation significative contre le sexisme.
La Première dame, pour sa part, a exprimé sa "déception" face aux réactions suscitées par ses paroles. Dans une interview accordée à Brut, elle a dit être "désolée" si ses mots ont pu blesser des femmes victimes de violences sexuelles. Cependant, cette explication n’a pas suffi à apaiser les esprits, et le débat sur le sexisme et les violences faites aux femmes s’intensifie.
D'autres experts soulignent l'importance de tenir les personnalités publiques responsables de leurs mots, car ceux-ci portent un poids symbolique. Il est impératif que des figures aussi influentes que Brigitte Macron soient conscientes de l'impact de leurs déclarations.
Comme certains médias le relèvent, le climat actuel en France est très sensible aux questions de genre et de sexisme, rendant ces déclarations particulièrement inacceptables. La mobilisation contre les violences faites aux femmes a pris une ampleur considérable ces dernières années, et les mots de personnalités publiques peuvent avoir des répercussions sur l'attitude des citoyens vis-à-vis de ces sujets critiques.







