À Bordeaux, le célèbre pont de Pierre a été la cible de deux graffeurs, qui ont laissé leur marque en apposant 11 inscriptions sur ses piliers. Ce mercredi 10 décembre, les notes blanches, signatures de ces artistes amateurs, ont suscité l'attention des passants.
Ces actions, qualifiées de simples revendications personnelles et non politiques, ont été interrompues par une patrouille de police qui a surpris les deux hommes en pleine action aux alentours de 22 heures. Ils ont été immédiatement placés en garde à vue. La mairie de Bordeaux envisage désormais de porter plainte pour dégradation, une action qui fait débat au sein de certains cercles.
« Les tags peuvent être perçus comme une forme d'art urbain, mais lorsqu'ils touchent à des monuments historiques, la question de la préservation se pose », a commenté un expert en patrimoine culturel sur France 3. Cette dernière a décrit comment ces initiatives, bien que souvent créatives, peuvent nuire à l'esthétique des lieux emblématiques.
Il est évident que cette affaire met en lumière un dilemme contemporain : où se situe la limite entre l'expression artistique et le vandalisme ? Si le procès de ces graffeurs se tient en cours, cela pourrait influencer la manière dont les autorités abordent le graffiti dans les espaces publics à l'avenir.







