Le collège Racine de Saint-Brieuc a été le théâtre d'un acte choquant le 8 décembre 2025, où des tags antisémites ont été découverts dans l'enceinte de l'établissement. La fédération syndicale de l'Éducation nationale (FSU) des Côtes-d'Armor a dénoncé ces actes, qualifiés d'« inadmissibles », en exprimant son soutien aux personnels touchés.
Dans un communiqué, la FSU a fait état d'une profonde inquiétude face à la montée de l'antisémitisme, que certains analystes attribuent à une banalisation de la haine par certains mouvements d'extrême droite. Le syndicat a également souligné que ces actes ne doivent pas être vus comme des dégradations isolées, mais plutôt comme le signe d'une véritable campagne idéologique visant à propager le racisme et la xénophobie au sein de notre jeunesse.
En effet, ces phénomènes ne sont pas nouveaux dans la région. Selon une enquête menée par Le Monde, plusieurs villes des Côtes-d'Armor ont récemment constaté des tags d'une nature similaire, générant une inquiétude croissante parmi les citoyens et les élus locaux.
« Ce type de dégradations vise nos valeurs fondamentales et threaten notre cohésion sociale », a déclaré un membre du conseil municipal de Saint-Brieuc, appelant à une réaction collective contre ces manifestations de haine.
La FSU a de plus exigé que les autorités investissent tout l'effort nécessaire pour retrouver les responsables et les traduire en justice. Les enseignants et les parents d'élèves exprimant leur colère et leur tristesse, espèrent que des mesures de prévention seront mises en place pour protéger les enfants des influences néfastes.
Ces incidents nous rappellent l'importance de l'éducation à la tolérance et au respect, qui sont des piliers essentiels pour garantir un avenir pacifique et inclusif, loin des préjugés et de la violence.







